Erevan

La capitale au lion couronné

Située au centre-ouest de l'Arménie face au très réputé Mont Ararat, à la fois la capitale et la plus grande ville du pays, Erevan est d'après les historiens l'une des plus anciennes villes au monde. Des fouilles récentes ont permis de trouver des traces de vie datant du néolithique, mais la ville doit son nom à la forteresse d'Erebouni construite en 782 avant JC, qui à posé les fondations de la futures capitale.

De l'antiquité aux temps modernes, en passant par le Moyen Age, Erevan s'est transformée au gré des époques, des religions et des guerres. Califs et empereurs ont forgé et façonné le visage de cette ville, mais l'empreinte la plus palpable, et également la plus récente, est celle de l'Union Soviétique à laquelle est rattaché le pays en 1920.

En 1924 l'architecte Alexandre Tamanian est en charge du plan de reconstruction d'Erevan et le visage de la ville se modifie profondément en faveur d'un style dit "néo-arménien". L'embellissement et la modernisation de la ville continuent jusque dans les années 1980 et dotent la ville d'un métro, d'écoles et d'universités.

En 1991, suite à l'effondrement du bloc soviétique, Erevan devient la capitale de la république d'Arménie Indépendante. Mais ces temps de changements sont une période extrêmement difficile pour le pays et son économie.
Dans les années 2000 la croissance économique reprend et le visage de l'actuelle Erevan commence à se modeler. L'immobilier et donc la démographie montent en flèche, jusqu'à atteindre presque 2 millions d'habitants en 2016.

Erevan est aujourd'hui une ville incontournable du Caucase, un étrange mélange entre les reliquats soviétiques et la modernité du monde occidental. Le brutalisme, style architectural soviétique de prédilection dans les années 70, y règne sans conteste, mais s'y mélange harmonieusement avec le style moderne. Erevan est une ville à la fois calme et très animée, attachée à ses valeurs mais résolument tournée vers le futur.

Erevan la vieille

Souvenirs Soviétiques

La ville porte encore les stigmates de l'époque soviétique et de la crise économique et sociale qui à suivi de déclin du bloc soviétique. La majorité des bâtiments d'Erevan est composée de béton et présente une architecture dans le plus pure style brutaliste. Les infrastructures sont vieillissantes, notamment les routes, et certains quartiers sont clairement défavorisés.

Erevan la neuve

REGARD VERS L'AVENIR

La ville porte encore les stigmates de l'époque soviétique et de la crise économique et sociale qui à suivi de déclin du bloc soviétique. La majorité des bâtiments d'Erevan est composée de béton et présente une architecture dans le plus pure style brutaliste. Les infrastructures sont vieillissantes, notamment les routes, et certains quartiers sont clairement défavorisés.

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